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Massage crânien

Réflexologie cranio-sacrée

"Toute vie se manifeste par une énergie ou un mouvement."

Maurice-Raymond Poyet

L'histoire de la réflexologie cranio-sacrée

 

En 1975 la première école d'ostéopathie française ouvre ses portes. Maurice-Raymond Poyet, d'abord infirmier puis kinésithérapeute, se forme donc à l'ostéopathie puis à l'acuponcture auprès du très réputé André Brunel.

 

Maurice-Raymond Poyet aimant surtout soulager grâce à ses mains, simplifia (en améliorant) l'ostéopathie structurelle et crânienne. Très vite, le plaisir de partager son savoir et son savoir-faire le pousse à enseigner.

C'est ainsi que Jean Marchandise, sortant d'une formation en acupuncture et en homéopathie, persuadé de la puissance des techniques énergétiques, fut l'élève de Maurice-Raymond Poyet pendant quatre ans.

 

Avec d'autres élèves, Jean Marchandise a aidé Maurice-Raymond Poyet à concevoir et structurer cette nouvelle technique ; qu'il a intitulé : « Réflexologie crânio-sacrée ».
Jean Marchandise a eu à cœur de développer et de transmettre cette technique douce en l'adaptant au fur et à mesure de son expérimentation. Il fut soucieux de la mettre à la portée de tous, avec malgré tout, l'exigence et une certaine rigueur.

Réflexologie cranio-sacrée crânienne

Les fondements de la réflexologie cranio-sacrée

 

La réflexologie cranio-sacrée se définit comme une méthode thérapeutique basée sur la médecine traditionnelle chinoise et des techniques issues de l'ostéopathie énergétique. Elle est dédiée, exclusivement, à l’écoute du corps et se veut douce, simple et complète.

La réflexologie se caractérise par sa technique manuelle et naturelle axée sur l'autorégulation du corps humain.

Peu importe la douleur, il n'y a pas de diagnostic à poser, uniquement un constat de perturbations fluidiques/énergétiques. Tous les constats sont faits au crâne et les corrections au sacrum et au niveau des vertèbres.

 

Qu'est-ce qu'un constat ?

Il s'agit d'un bilan axé sur l’écoute du mouvement respiratoire primaire* et des mouvements fluidiques au niveau du crâne. L'objectif est d'identifier les zones de restrictions du mouvement respiratoire primaire pour ensuite pouvoir relancer le mouvement/l'énergie.

 

L’objectif est de réduire les symptômes en stimulant des zones réflexes (somatotopies). Cette méthode contribue à lever les blocages que le système physiologique normal ne parvient pas à équilibrer.

 

Les corrections proposées permettent au corps de retrouver ses capacités d'adaptabilité, de libérer les tensions et d’apaiser les douleurs.

Elle permet une détente profonde.

*Le mouvement respiratoire primaire est un rythme, une impulsion spontanée, involontaire, (semblable au cœur) associé au liquide céphalo-rachidien et aux membranes intracrâniennes (dure mère) qui s'insèrent de la boîte crânienne jusqu'au sacrum. Les tissus humains, tels que les os, les articulations, les organes, etc... sont animés par ce mouvement.

Pour qui et pour quoi ?

Il n'y a pas d'âge pour la réflexologie cranio-sacrée, car il n'y a aucune manipulation en force, uniquement « le poids d'un papillon se posant sur une fleur », comme le disait Maurice-Raymond Poyet.

Réflexologie cranio-sacrée vertébrale

​Cette méthode est souvent indiquée pour :

  • Troubles du sommeil

  • Douleurs chroniques (dos, articulations, sciatiques, migraine,...)

  • Douleurs vertébrales ou posturales post fractures ou entorses

  • Défauts posturaux liés à des mécanismes de compensation

  • Chocs physiques et émotionnels

En s'associant aux techniques de la kinésiologie elle permet de faire le lien avec des blocages d'ordre émotionnel.

C'est aussi une technique « préventive » prenant en charge les individus qui veulent rester en bonne forme.

La réflexologie à travers le temps et les cultures

L'origine de la réflexologie remonte à 12 000 ans avant J-C. au Pérou, où les Incas l'utilisaient comme un massage réflexe du corps. Le massage réflexe des pieds était pratiqué et cultivé par cette ancienne civilisation, qu'elle considérait comme un art sacré. De plus, pour eux, les pieds représentaient la connexion entre l'être humain et l'univers qui l'entoure.

 

Ce savoir aurait ensuite été transmis par les Incas aux Indiens d'Amérique du Nord, notamment aux Cherokee, qui soignent par un travail de pression sur les pieds. Jenny Wallace, Indienne de la Blue Ridge Mountain témoigne : « Nos pieds marchent sur la terre et, grâce à cela, notre esprit est relié à l’univers. »

​Dans l'Égypte antique, on inscrivait sur les tombeaux les connaissances et les activités des défunts. Un sarcophage datant de 2330 avant J.-C. a été découvert, décoré de scènes d'accouchement, d'embaumement, de pharmacologie et de réflexologie ! L'une des scènes gravées sur son monument funéraire est une illustration de la pratique des soins de réflexologies plantaires et palmaires. D’après l’institut de papyrus au Caire, les hiéroglyphes sur le sarcophage signifient: « Ne me fais pas mal, ce à quoi le praticien répond: « je ferai en sorte que tu me remercies ».​

Dessin sur sarcophage

​En Chine, il y a 4000 ans, l'empereur Hwang développe une forme de réflexologie dans le cadre de la pratique de l'acupuncture. L'idéogramme « pied » en chinois symbolise « partie du corps qui sauvegarde la santé ».

 

En Asie, les pieds de Vishnu et Bouddha sont ornés de symboles dans les traditions bouddhistes et hindoues, avec une signification liée à la connaissance, à l'éveil de la conscience et à leur grandeur. Les différentes qualités des êtres divins sont toujours représentées à travers des illustrations de pieds.

Dès la fin du 19e, début 20e siècle, plusieurs médecins européens et américains constatent que la stimulation d’une partie du corps agissait sur une partie éloignée. Le Dr Fitzgerald, médecin américain, publie un livre " la Thérapie des zones" en 1917. La "thérapie des zones" du Dr Fitzgerald établit une division du corps en dix lignes imaginaires longitudinales, cinq de chaque côté, qui s'étendent du sommet du crâne jusqu'à l'extrémité des orteils. Selon lui, une stimulation de la peau dans l'une des bandes a un impact sur les organes ou les glandes situés dans la même bande. Ce qui l'amène à créer des schémas précis de la localisation des points réflexes des pieds et des mains.
Cette méthode est ensuite reprise par les Dr George Starr White et Joe Shelby Riley.

 

En 1926, Eunice Ingham, kinésithérapeute américaine est recrutée par le Dr Joe Riley dans son cabinet à St Petersburg. Elle participe activement à ses recherches pendant des années. Elle améliore la réflexologie plantaire telle qu'elle est connue aujourd'hui. Ses travaux la conduisent à vérifier l’emplacement des points douloureux et les symptômes associés et mettre au point une cartographie des zones réflexes plantaires. Elle publie notamment deux ouvrages et élabore les célèbres planches des zones et points réflexes sur les pieds, encore utilisées de nos jours.

Aujourd'hui, il existe plusieurs types de réflexologie en rapport avec diverses zones du corps : pied, main, oreille ou visage… et la réflexologie cranio-sacrée.

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